Traffic d'enfants
Les personnes on souvent recours a adopté a Haïti pour des raison de facilité mais aussi d’argent.
Il y a énormément de crèches a Port-au-Prince par exemple où une centaine d’enfants sont retenu et souffrent de malnutrition et de maladies de peau contagieuses.
Certains hôtels sont connus pour accueillir des diplomates, d'autres hébergent les humanitaires ou les malfrats!
Aux yeux de l'Unicef frontière entre trafic et adoption est pour le moins poreuse. Certains «orphelinats» vont jusqu'à racoler dans les villages. D'autres se contentent de laisser croire aux mères biologiques qu'elles reverront leur petit. La plupart des bébés ne sont pas abandonnés, mais amenés par leurs mamans. Beaucoup espèrent recevoir de l'argent de cet enfant placé à l'étranger.
Port-au-Prince regorge de ces pouponnières aux noms évocateurs: Horizon de l’Espoir, Coin des Cieux, Cœur de Lumière… Et si quelques-unes ont pour vocation de recueillir et élever les petits nécessiteux, beaucoup ne font que du commerce. Celles-ci n’abritent jamais les enfants malnutris ou malades. Ni ceux de plus de 6 ans. Elles ont souvent des sites internet plein de bonne intentions et de poignants couplets sur la terrible misère des enfants des caraïbes. On y retrouve des photos et une grille de tarifs. Certaine propose même de ‘livrer ‘ les bébés a l’aéroport le plus proche du domicile.
Il y a environ entre 2000 et 2500 enfants haïtiens qui partent pour la France et chaque adoption rapporte 5000 à 10000