TRAITE DE LA NATURE HUMAINE
Dans l’extrait du livre étudié, Traité de la nature Humaine, David Hume nous soumet une nouvelle vision de la perception du sujet : l’homme peut-il se saisir lui-même ? Selon Hume, l’homme n’est-il qu’une suite de perceptions, sans unité qui lie le tout : ainsi la «res cogitans» (chose pensante), comme l’énonce Descartes dans Discours de la méthode, n’existe pas.
L’auteur commence d’abord par énoncer sa thèse : l’homme est une suite de perception sans unité. De plus Hume évoque l’idée d’un être capable se saisir lui même, antithèse défendu par des philosophes comme Descartes. Ces philosophes affirment que l’homme peut saisir : le Moi, ce « Moi » est plongé au plus profond de notre être et est immortel. Cependant même si il ne réfute pas la thèse contraire ; il affirme être lui même sûr de l’inexistence du moi dans son conscient. Afin d’étudier l’extrait, nous nous focaliserons d’abord sur la définition de l’identité d’après Hume de la ligne 1 à 5. Ensuite, nous expliquerons comment Hume démontre que le moi n’existe pas. (ligne 6 à 11). Enfin nous montrerons comment Hume réfute implicitement la thèse contraire.
Au début de l’extrait Hume se soumet à une observation méthodique de lui-même Hume (moi en italique) lui révèle une suite de perception particulière : « le chaud/le froid, la lumière/l’ombre, l’amour/la haine et la douleur ou le plaisir ». La mise en avant du « moi » ligne 4, insiste sur le fait que malgré son introspection poussée à son maximum, ces sensations sont plongées au plus profond de sa conscience, autrement dit que rien n’est atteignable en dessous de la perception : « je bute toujours sur une perception » l2. De plus aucune de ces impressions n’est stable ou constante. C’est un flux continu de sentiments («je ne peux rien observer que la perception »).
Mais comment définir le moi sans une seul impression stable ? C’est ici que diverge l’idée du moi. Le moi à souvent à été attribué à une