Traité de tilsit
En fait, en ce début du XIXème siècle, une paix apparente et précaire règne en Europe : l'Autriche désarme ; le Royaume-Uni, ruiné par la guerre et démoralisé par les victoires de la « Grande armée » de Napoléon sur le continent, fait tout pour trouver un accord avec ce dernier, surtout depuis la mort de William Pitt et son remplacement par Charles James Fox tandis que le royaume de Naples est occupé, obligeant son roi à s'exiler en Sicile.
Toutefois, le roi Frédéric-Guillaume III de Prusse est très inquiet par la réorganisation par Napoléon du Saint-Empire en Confédération du Rhin, cette dernière étant trop favorable à la France, les principaux États qui la composent étant placés sous son protectorat. De plus, Napoléon voudrait restituer le Hanovre à son ancien propriétaire, le Royaume-Uni. Or, depuis moins de six mois, ce territoire est occupé par la Prusse, en échange de sa neutralité avec la France, pendant que la Grande Armée est occupée en Bavière et en Moldavie contre les unités russes et autrichiennes de la troisième coalition.
La Prusse, la Russie, la Suède, la Saxe et le Royaume-Uni (à la mort de son Premier ministre Fox, le 14 septembre), forment la quatrième