Traité théologico-politique de spinoza ( commentaire )
Le problème que pose la superstition est le problème de l’origine qu’elle pourrait avoir sur les hommes et qu’est-ce qui conduit l’homme à la superstition ? Dans un premier temps, on parlera de la superstition chez les hommes, puis dans un second temps on parlera des causes de la superstition.
A la lecture du texte, nous constatons que Spinoza dénonce la superstition présente chez les hommes, superstition qu’il associe directement à la crédulité de ces derniers. Il étudie dans un paragraphe les causes et les effets de ces croyances. Les hommes agissent donc sous le joug de deux sentiments, « l’espérance » et la « crainte ».
D’un part, l’homme dont les affaires prospèrent se croit sage et n’a besoin de conseils de personne ; d’autre part, l’homme en détresse serait prêt à observer n’importe quel rite superstitieux tout en étant convaincu qu’il va attirer sa chance. L’auteur se moque et ironise à propos de tous ces hommes versatiles, opportunistes, qui n’agissent que selon leurs propres intérêts et qui en plus agissent de manière absurde. Selon lui, l’ordre social est donné sur la superstition, autrement dis sur tout une litanie de messages, de pressages qui guident véritablement la vie des hommes. Spinoza semble au regret de constater l’absurdité qui règne sur la vie des hommes. C’est donc un ordre