INTRODUCTION

De tout temps, les besoins d’immigration mais, aussi de globalisation, de formation, d’instruction et de commerce ont amené les populations des pays les moins développés à se déplacer vers les pays les plus développés dits pôles d’attraction. Ces déplacements de personnes entraînent d’autres mouvements moins visibles de par leur mode d’exécution mais plus importants de par leur nature : il s’agit des mouvements de fonds.

En effet, l’immigrant qui est en train de refaire sa vie à l’étranger a des soucis pour envoyer de l’argent à sa famille restée au pays. Le père de famille qui a envoyé son fils étudier en France, ne sait comment procéder pour régler ses frais de formation. Le commerçant qui a son fournisseur à DUBAÏ ne sait comment procéder pour lui faire parvenir le règlement de sa commande avant de recevoir ses marchandises. Tous ces intervenants avaient le plus souvent recours à des moyens plus ou moins risqués pour réaliser leurs mouvements de fonds. Ce sont soit des relations qui retournent au pays ou se rendent à l’étranger et à qui on confie de l’argent ou soit c’est l’obligation de voyager soi-même avec une importante quantité d’argent avec tous les risques de perte, de vol et la contrainte de se déplacer avec une quantité suffisante d’argent, car, les règlements en espèces sur le plan international sont limités par les réglementations nationales qui imposent l’usage d’un instrument de paiement courant dès que la transaction dépasse un certain montant.
Face à toutes ces situations, les banques ont trouvé une solution pour limiter les risques de mouvements de fonds : il s’agit du transfert.

Le transfert est un virement émis en faveur ou reçu d’autres pays. Le virement est une opération par laquelle une banque débite un compte d’un client appelé donneur d’ordre d’un certain montant et porte la même somme au crédit d’un autre compte, celui du bénéficiaire.
On distingue deux types de transferts selon leur rapidité d’exécution. Il