Travail de poitique
Devoir 1
Jean-Herman Guay, dans son article intitulé Une citoyenneté à redéfinir tiré de l’ouvrage Vivre sa citoyenneté, identité, appartenance et participation, propose une vision plutôt intéressante de la relation entre le pouvoir politique et les citoyens. En effet, il suggère que l’harmonie n’est pas ce qui prédomine entre les deux protagonistes. Le pouvoir politique n’est pas reconnu par la communauté, qui éprouve à l’égard des ``chefs`` des sentiments tels que le ‘’scepticisme’’, le ‘’cynisme’’ et la ‘’dérision’’ comme le dit si bien l’auteur. Le citoyen est complètement désintéressé par ce qui se joue au niveau politique et ne croit plus en son pouvoir et en ses représentants. Pour le citoyen, la politique est un théâtre de marionnette. Celui-ci est sans cesse contesté, critiqué et jugé. En d’autres mots, le citoyen et le pouvoir politique sont deux choses complètement séparées, voir dissociées. Les effets de cette situation sont nombreux, Jean-Herman Guay parle ‘’d’affaiblissement de l’autorité de l’État et de sa capacité d’agir’’, d’un ‘’sentiment grandissant d’impuissance chez le citoyen’’, de ‘’désertion des lieux de participation’’ et du ‘’désintérêt pour la chose publique’’ et même de la ‘’perte des repères collectifs’’, ce qui est la pire chose à ses yeux. Selon les dires de l’auteur, le fait que le gouvernement a tout les pouvoirs le citoyen se dit que lui en a autant ce qui nous amène à la rationalisation de la fraude et de la délinquance.
Selon l’auteur, en plus de la chute des grandes idéologies mobilisatrices, de la mondialisation, des intrants économiques et de la croissance de la culture planétaire notre système gouvernemental québécois et canadien incite la dégradation des liens entre les politiciens et les citoyens en ayant la possibilité de se comporter comme un monarque, un souverain, un chef incontestable qui peut décider de tout. Par contre, il faut spécifier que le premier ministre est