Travail Francais
De nombreux peuples comme les Hébreux ou les Aztèques les ont appelées « poussinière », les comparant à une poule et ses poussins2. D'autres ont appelé l'ensemble Belle Boucane3.
Les Pléiades, dans la mythologie grecque, sont les sept filles de Pléioné et d'Atlas, qui furent métamorphosées en groupe de sept étoiles (constellation du Taureau) après leur suicide. Au 3ème siècle avant J.-C., la Pléiade désignera un groupe de sept poètes grecs d'Alexandrie. En France, vers le milieu du 16ème siècle, Pierre de Ronsard prend l'initiative de regrouper autour de lui et de Joachim du Bellay une « Brigade idéale » de poètes, afin de former une nouvelle Pléiade. Cette constellation de sept « étoiles littéraires », baptisée « Pléiade » en 1553, connaîtra quelques changements. Elle comptera en son sein (en plus de Ronsard et Du Bellay) J.A. de Baïf, Pontus de Tyard, E. Jodelle, Dorat (successeur en 1582 de J. Peletier du Mans, lui-même remplaçant de Guillaume des Autels) et R. Belleau (successeur en 1554 de J. de La Péruse).
L'imitation des Anciens constitue pour La Pléiade, non pas une vulgaire reproduction des oeuvres antiques, mais une assimilation et une appropriation des textes sources qui viennent imprégner et inspirer la plume des sept poètes. L'imitation des Anciens n'est pas servile mais libre. Elle s'accomplit dans le processus de re-création, donnant naissance à une oeuvre originale et personnelle qui doit s'approcher le plus possible de la perfection et répondre à l'idéal néoplatonicien. Les poètes de la Pléiade imitent également les écrivains contemporains italiens et se plaisent à s'imiter entre eux, acceptant de se nourrir mutuellement.
Les Pléiades, dans la mythologie grecque, sont les sept filles de Pléioné