« Dans la semaine il y a six jours pour avoir et un jour pour être ». Cette citation d’Hervé Mariton, ingénieur des mines et député UMP de la Drôme rappelle que le débat relatif au repos dominical est récurrent et plus que jamais d’actualité suite à la loi du 10 août 2009. Alors même que ce dernier s’oppose vivement à cette loi, d’autres, à l’instar de Nicolas Sarkozy, rappellent leur attachement à cette réforme destinée à supprimer ce qu’ils considéraient comme un des principaux archaïsmes de notre droit du travail,

Traditionnellement, dans le monde chrétien et ce depuis le règne de Constantin, le dimanche est le jour traditionnellement consacré à Dieu et au repos « Généraliser » signifie étendre à l’ensemble ou à la majorité des individus quelque chose, c’est à dire rendre général Le terme « autorisation » et « travailler », quant à eux, désignent l’action d’autoriser, d’accorder à quelqu’un la permission de faire quelque chose pour le premier et d’ exercer une activité professionnelle pour le second.

La règle du repos dominical dont l’origine religieuse remonte à l’Ancien Régime, avait disparu pendant certaines périodes du 19ème siècle mais a été rétablie définitivement en 1906 pour les ouvriers et les employés.
Elle suscite depuis plusieurs années de vifs débats au niveau européen mais principalement en France puisque l’ouverture des magasins le dimanche relève des droits nationaux. Nous nous contenterons d’analyser la réforme française qui fait suite à la loi du 10 août 2009 votée en catimini en plein cœur de l’été.

Il s’agira de déterminer en quoi une généralisation du travail le dimanche qui semble être la conséquence inéluctable des modifications engendrées par la loi sont nocives pour les Français en tentant d’aborder tous les aspects que cela recouvre ou en quoi, à l’inverse, ils pourraient y avoir intérêt.

L’intérêt de ce sujet est avant tout sociétal, sociologique car il nous concerne tous de près ou de loin,