Travail préparatoire
1. Un poème engagé, le message véhiculé dans le texte: a/ Un violent réquisitoire contre un homme, la dénonciation d’un tyran.
« cet homme », « ce bandit »’ « ce scélérat ». Hugo ne nomme pas Napoléon, Il utilise des valeurs péjoratives de démonstratif. Il utilise les insultes, il méprise Napoléon III.
Périphrase V 13-14 « Prince (…) Bois » assimile Napoléon III à un bandit. Nap III aimerait se placer dans la lignée des grands chefs de d’états. Moquerie de Hugo.
Nap III un tyran qui agit dans l’ombre. Insistance sur la responsabilité de Napoléon III ( sur la cruauté).Modalité exclamative, César! Dieu, Position en asyndète frappante car ces deux termes sont en opposition. Procédés rhétoriques: Accumulation et Énumération de choses agréables en opposition avec un seul mot : la guillotine, noirceur de Napoléon III et mise en valeur. Utilisation du tutoiement. b/Au-delà de l’individu, la condamnation réaliste est poignante de la peine de mort.
Indication spatio-temporelles « C’était en Juin » « Bruxelles » « sur la place publique » « sur la bascule ». Précision des circonstance.
Indication/ condamnation à mort. Réalisme de la description du supplice. Détails précis: « Place publique », « liés », « bascule », « place publique ».Ordre chronologique, on a l’impression de suivre le condamné, Authenticité du documentaire. « Le soir triste, la coupole bleue, la nuit » Personnification du soir. Locuteur projette ses sentiments sur le soir, tristesse.« Les passants semblaient des spectres effarés » image saisissante.
c/Un plaidoyer pour les condamnés pour l’humanité au nom de la nature et de Dieu.
Noms des condamnés « Crasse assassiné, tous ces infortunés » et « Cirasse, cuisinier, tous ces infortunés » mis en valeur au début de vers, groupe ternaire, comme une litanie pour perpétuer leurs mémoires « monument au mort » sous forme de poème.« Infortunés » = registre pathétique de la compassion. Expression « l’âme