Travail SVT
La tectonique des plaques — Histoire d’un modèle
La théorie de la dérive des continents étayée par Alfred Wegener au XXe siècle a été contestée par l’ensemble de la communauté scientifique. Plusieurs obstacles ont empêché le Père de la dérive des continents d’arriver au bout de ses recherches, ce qui a suspendu ses travaux. De son vivant, Wegener ne parviendra pas à démontrer pleinement sa théorie. L’étude de la sismologie est l’un des éléments clés, auxquels il n’a pas pu accéder, par faute de moyens. Ses travaux ont dû être repris, afin qu’ils soient menés à bien. Dans cette analyse, nous essayerons de déterminer le rôle de la sismologie dans la validation du modèle des idées de Wegener. Pour ce faire, nous parlerons dans un premier temps des obstacles en défaveur de cette hypothèse. Ensuite, nous verrons comment l’étude a finalement abouti.
À l’époque du XXe siècle, l’ensemble de la communauté scientifique approuve une mobilité horizontale des continents, en s’appuyant sur la distribution bimodale des altitudes notamment. Oldham établit un modèle de Terre solide, où il représente un manteau, et un noyau solide. Il se base sur le fait que les ondes S subissent un retard d’une dizaine de minutes sur les distances épicentrales supérieures à 120-130°. Il explique donc que les ondes sismiques traversent une zone où la vitesse de propagation est inférieure à celle de l’enveloppe extérieure. Il pense donc mettre en évidence une discontinuité à 3800 km de profondeur. Gutenberg quant à lui démontre en 1912 que pour chaque séisme, il existe une zone du globe où les ondes sismiques ne sont plus reçues ; c’est la zone d’ombre. Il met ainsi en évidence une discontinuité se situant à 2900 km de profondeur, qui correspond à la limite entre le manteau et le noyau. Finalement, Mohorovicic parle d’une d’un accroissement de la vitesse des ondes sismiques, au niveau de la Croatie, à 54 km de profondeur. Il interprète son constat