Géographie

L’antimonde : D’après R.Brunet : « C’est la partie du monde mal connue et qui tient à le rester, qui se présente à la fois comme le négatif du monde et comme son double indispensable » L’antimonde est un terme contesté et contestable qui s’opposerait aux effets du monde et donc, ce qui permet sa remise en question.
Mondialisation parallèle : Les réseaux illicites créent des réseaux parallèles qui échappent à l’autorité des États. La mondialisation parallèle cherche à agir sur la mondialisation pour en limiter et contrôler les effets (Associations des droits de l’homme ou de défense de l’environnement, par exemple)

Dans un cas général la mondialisation est caractérisée par le processus d'ouverture de toutes les économies sur un marché planétaire. La mondialisation est favorisée par la libération des échanges, la délocalisation, la fluidité des mouvements financiers (etc.)
Dans cette mondialisation les Etats jouent un rôle très important en ce qui concerne la régulation internationale. À notre époque une mondialisation parallèle existe ; elle contrôle et limite les effets de la mondialisation. En effet d’importantes pratiquent illégales s’opèrent à l’échelle mondiale. Bien que la production mondiale d’héroïne, par exemple, soit passée de 757 tonnes en 2007 à 657 tonnes en 2009 et que la production mondiale de cocaïne ait baissé de 16 % entre 2007 et 2008, chutant de 1 024 à 865 tonnes ; celles-ci restent existantes. S’ajoute à cela des organisations illégales telles que la mafia ou la piraterie maritime. Ce trafic et ces organisations posent un réel problème car ces derniers sont liés à une grande instabilité et insécurité dans le monde. Peut-on pour autant qualifier cette mondialisation « d’antimonde » ? Pour tenter de répondre à cette question nous étudierons à l’aide des trois documents les flux et les acteurs puis nous étudierons les conséquences de ces derniers sur le monde en évoquant ceux qui entravent ce trafic.

Le trafic