tristan et yseult
Dans cette synthèse, en l’honneur du mythe de Tristan et Iseult, différents points seront expliqués. Tout d’abord l’origine du mythe, ensuite, l’histoire ainsi qu’une analyse psychanalytique du mythe seront développés et enfin, certains prolongements de l’œuvre seront présentés.
1. L’origine
Le mythe de Tristan et Iseult, légende bretonne/celtique est né en Cornouailles Anglaises. La situation est particulière dans le cas de ce mythe, car, en effet, le roman primitif est perdu, seules deux versions incomplètes subsistent ; la version de Béroul et la version de Thomas. La première, écrite vers 1180, comporte uniquement les épisodes centraux de l’histoire et fait fortement référence aux chansons de gestes de par sa simplicité et sa rudesse. Cette version est plus « barbare » et plus proche de la version originelle. On suppose que Béroul devait être un jongleur. La seconde, écrite vers 1170 est une version plus courtoise, plus raffinée en raison de la profondeur du développement de la psychologie des personnages et comporte le centre ainsi que le dénouement de l’histoire.
2. L’histoire
Postérieurement aux versions de Béroul et de Thomas, Joseph Bédier a écrit une nouvelle version de ce mythe en s’inspirant des versions sauvées au Moyen-âge. Il commence par traduire fidèlement les fragments de Béroul et ensuite c’est inspiré de son style pour écrire la suite.
Au début, on apprend la situation familiale de Tristan ; il est orphelin et élevé par Gorneval, son écuyer. Un jour, il est enlevé par des marchands et recueilli sans se faire connaitre par son oncle, le roi Marc. Un jour, le Morholt, un géant Irlandais et également l’oncle d’Iseult exige 10 garçons et 10 filles au roi Marc en échange de la paix. Pour prouver sa vaillance et sa fidélité au roi Marc, Tristan affronte le Morholt et gagne le combat. Il les prouve encore lorsqu’il va braver la haine des Irlandais en allant chercher Iseult, en