{text:bookmark-start} {text:bookmark-end} LE TRANSPORT AERIEN : UN FACTEUR DETERMINANT DE LA COMPETITIVITE FRANÇAISE L'examen des Comptes de la Nation 2003 permet d'affirmer que le transport aérien est un élément déterminant de la compétitivité française, si l'on en juge par l'impact très significatif du transport aérien sur l'équilibre de la balance extérieure des services de transports. Le solde de la balance des services de transport aérien* a été positif de 1,7 milliard d'euros en 2003 et a ainsi permis à la balance des services de transports de dégager un solde positif de 141 millions d'euros (les transports ferroviaires y contribuent à hauteur d'un solde positif de 180 millions d'euros, tous les autres modes -routiers, fluviaux, maritimes-présentant un solde négatif). De fait, les exportations de services de transport aérien se classent en première position en termes de contribution nette au commerce extérieur de services, devant le secteur « Recherche et Développement ». Mais on peut aussi évaluer l'importance du mode aérien, comparativement aux autres modes, selon d'autres critères, tels que l'analyse en valeur, en utilité, ou encore au regard de sa contribution aux finances publiques... C'est l'exercice auquel s'est livré l'économiste Rémy Prudhomme, dans un article intitulé « Moins lourd que l'air »6 {text:bookmark-start} {text:bookmark-end} (*). Son étude compare le poids relatif du transport aérien par rapport aux autres modes de transport et conclut que « le transport aérien pèse aujourd'hui bien plus lourd -presque deux fois plus lourd- et rend bien plus de services que le transport ferroviaire, tout en coûtant infiniment moins au contribuable