Trois sonnets galants de théophile de viau

386 mots 2 pages
En 1621, Théophile de Viau publie la première partie des Œuvres poétiques tandis que la France sort d’un siècle de guerres de religion entre protestants et catholiques. Il est un des auteurs le plus lu au XVII ème siècle et sera même réédité sans cesse pendant tout ce siècle. Le corpus de texte est composé des sonnets LI, LV, LVI de la première partie des Œuvres poétiques. Nous étudierons dans une première partie l’emphase du lyrisme; puis, dans une seconde partie, le chant d’une passion amoureuse. Le lyrisme dans ces trois sonnets est tout d’abord caractérisé par la présence, à presque tous les vers, du «moi» ou du «je» qui évidemment permet au poète d’exprimer ses sentiments. Il manifeste tout ce qu’il ressent. Dans le sonnet LI le désespoir accompagné du thème de la mort sont présentés : «Et rien plus que la mort ne me peut faire vivre», ce onzième vers montre le caractère fatal. Le «je» présente un état d’âme inquiétant, il vit un cauchemar : «Depuis incessamment je rêve à mon malheur». La comparaison au premier vers avec les Parques qui aurait «le teint plus heureux» et au second vers des damnés qui seraient «plus heureux» est tragique, ces deux figures étant respectivement celles des divinités maîtresses de la destinée humaine au visages pâles, accablées de vieillesses et de l’enfer. Le dernier vers est surement le plus marquant du poème, la mort elle même serait plus agréable que la vie du «je». Le second sonnet est lui accompagné d’une lueur d’espoir: «Depuis qu’on m’a donné licence d'espérer», ce poème est celui de la période après la guérison: «Je vois mes plus grands maux entièrement guéris», «Cloris», qui représente la femme aimée, est pardonnée. L’importance de l’espoir est souligner par l’emploi du verbe espérer que l’on peut lire cinq fois et par l’ensemble des verbes «aimer» (vers 2), «adorer» (vers 4), «prospérer» (vers 5) qui marquent l’expression du bonheur. Le «je» essaye de construire et d’aller de l’avant. Enfin , dans le dernier sonnet,

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