ETTuDE DE Deux CAS PRF,SENTANT DES
TROTJBLES DE COMFORTEMENT SEYFÀ-ES
Carole læfebvre-Audet et Wilfrid Pilon
Cette étrd€décrit les præéd:res suivies par des intefvenants auprès de deux personnes présentânt dês troubtes de cdrportefient fort cdplexes et nuisibtes à leur intégration dans [Ê cmnauté. La dâmfche décri te pour trower une sotution heureuse pour ces deu personnes t6rci9ne du trâvail quotidien que le persomel doit âccoflplif pour aider tes personnes à occuper une ptâce vâtorisée et vâtorisânte dans [a cmnauté. ceci incl. ioue donc [a volonté de se rmttre en question et [e courage d,accepter de nodif ief sa façon de faire. Le persomel 6 dû réconcilier [,applicstion des tâches quotidiennes et une appræhe pLus systématique d'observatim et d,intervention. la personne agressive a appris à réagir de cette façon parce que les comportements agressifs sont suivis de conséquences positives (obtenir ce qu'elle désire tel que de I'attention) ou qu'ils font I'objet d'un processus de renforcement négatif (se soustraire d' une situation diffrcilement supportable)
(Magerotte, 1984).
Iæ deuxième cas présente une forme importante d'automutilation ou d'autostimulation dont les causes peuvent être nombreuses et variées. Le type et la nature de I'interaction individu-milieu conduisent la personne à adopter un répertoire limité de comportements efhcaces et acceptables, inhérents à la déficience intellectuelle (Bijou,
1966, cité par Magerotte, 1984). Selon une approche non aversive comportementaliste, les intervenants doivent être particulièrement attentifs à I'utilisation de contacts physiques chaleureux, ignorer, si possible, les comportements inaccep-
1. Nous tenons à renercier te personneI qui par son acharnffint et sa perspicscité est responsable de ta réussite de ces deux casDECEMBRE