Tunnel du mont blanc
MANAGEMENT DE LA CRISE
ETUDE DE CAS : «Incendie au tunnel routier du mont blanc»
Sommaire
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1. Rappel des faits! !
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2. Analyse de la gestion de crise! !
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3. Idées d’amélioration de gestion de la crise! !
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4. Retour d’expérience!
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1. RAPPEL DES FAITS 24 Mars 1999. Un camion belge passe le péage du tunnel du mont blanc à 10h46. Il n’en sortira jamais, tout comme 39 personnes, mortes asphyxiées et carbonisées. Le tunnel du Mont Blanc est un tunnel routier mono-tube (C’est à dire qu’il dispose d’une seule galerie de circulation) reliant Chamonix en France à Courmayeur en Italie. Ce projet a vu le jour à la fin des années 1940 et fut achevé vers la fin des années 60. La gestion fut confiée à la fois à une société Italienne et une société Française. Long de 11,6 km, il fut rapidement emprunté par de nombreux touristes désirant se rendre rapidement d’un coté à l’autre de la frontière. Le tunnel dû également faire face au fil des années à l’augmentation constante du trafic des poids-lourd. Le 24 Mars 1999 au matin, un camion frigorifique belge avec un chargement plutôt anodin composé de farine et de margarine entre dans le tunnel. Voici une chronologie résumée des faits* :
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10 h 46 : Le camion belge qui prendra feu entre dans le tunnel. 10 h 51 : L'alarme d'opacité se déclenche. 10 h 53 : Le camion s'immobilise. 10 h 54 : L'alerte est donnée par un automobiliste à une borne d'appel. La fumée progresse à 4 mètres par seconde (16 km/h), l'asphyxie est inévitable. Les personnes sortant de leur véhicule pour rejoindre un abri de secours ont été intoxiquées en quelques secondes à cause du monoxyde de carbone rejeté par l'incendie. 10 h 55 : Le péage français est fermé, la signalisation passe au rouge. 10 h 56 : Le péage est fermé