Turquie et l'u.e
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Plan :
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I) Oui pour certains aspects a) -------------------------------------------------
Point de vue géographique b) -------------------------------------------------
Enjeux géopolitique c) -------------------------------------------------
Culture (cuisine, musique)
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II) Non pour d’autres a) -------------------------------------------------
Une fragilité économique b) -------------------------------------------------
Question religieuse c) -------------------------------------------------
Culture en ce qui concerne le taux de fécondité I) a) Dans la vision géographique classique, basée sur la forme des terres émergées, l'Europe est usuellement séparée de l'Asie à l'est par le massif de l'Oural et le fleuve Oural. Au sud-est, la mer Caspienne, le massif du Caucase, le détroit du Bosphore la séparent du Proche-Orient. Les limites géographiques de l'Europe n'incluent donc pas l'intégralité du territoire de la Turquie, que l'on situe en grande partie en Asie Mineure.
Selon des personnalités politiques aussi différentes que l'ancien président de la République française Valéry Giscard d'Estaing[122], l'ancien chancelier d'Allemagne fédérale Helmut Schmidt[123] ou l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius et François Bayrou, président du Mouvement démocrate[124] (qui estiment qu’une adhésion turque empêchera le développement du projet politique européen), ou dans une perspective opposée Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (qui défend des thèses souverainistes), la Turquie n’est européenne « ni par la géographie, ni par l’histoire ».
Toutefois, des géographes – tel Pascal Clerc, maître de conférences à l'IUFM d'Aix-Marseille[125] ; Michel Grésillon, professeur à l'université du Maine[126],[127] ; Éric