La vie de berger paroles de Louis NARDIN

(sur l'air du reblochon du Grand Bornand)

Quand la neige quitte nos montagnes,
Que le printemps est arrivé,
Que l'on revoit les verts pâturages,
C'est le moment de l'emmontagné.
Dans mon alpage tout là - haut, là - haut,
Je fais du bon fromage en gardant mon troupeau.
Dans le chalet au milieu de la vallée,
Le fromage, c'est la tome, que je sais fabriquer.
Dans mon alpage où le lait est si bon
On entend les sonnailles
Résonner dans le vallon,
Pendant la belle saison,
Dans mon alpage tout là - haut, là - haut,
Au chalet des Arbets où j'étais le berger,
Malgré l'orage ou le ciel étoilé,
Fallait faire le fromage qui était ma fierté.
Sur le chemin de pierres
Où coule le petit ruisseau
Que prenaient nos grands pères
Pour monter leurs troupeaux,
Pour se rendre à l'alpage tout là- haut, là - haut,
Suivre le sentier au-dessus de Bellevaux …
La nature est si belle, tout vous plaira
Dans le vallon de l'Arclusaz !
Voici l'automne, arrivé avec rapidité,
Et le vent qui entonne son adieu à l'été.
Faudra quitter la montagne
Que je vais beaucoup regretter.
Dans cet alpage aux si jolies fleurs,
Et les rochers entourés de chamois,
Car à mon âge des souvenirs parfois
Reviennent dans mon cœur, c'était le vrai bonheur !
Tous les troupeaux sont descendus de la montagne,
Comme on disait autrefois.
Le métier de berger se termine en gardant l'espoir
Pour la prochaine saison dans cette belle vallée de l'Arclusaz.
Ils y a quatre alpages, donc quatre chalets.
Le plus élevé est celui des Arbets, 1560 mètres,
Qui appartient aux Ferrand depuis quatre générations.
Ne vient pas berger qui veut :
C'est un métier très dur et qu'il faut aimer.
Le matin se lever de bonne heure
Pour la traite, faire la tome, … et tous les jours !
Heureusement, qu'il y a les alpagistes !
Pour entretenir la nature rien ne vaut les vaches,
Pour nettoyer et rendre les sentiers très propres
Pour les randonneurs.
Prenez soin