La crainte collective de l'invasion du Monde occidental par le bloc de l'Est à fait place aux peurs individuelles, ressenties lors d'attentats terroristes. Il n'y a que le 11 septembre 2001 qui soit une exception à ce sentiment. Tous les autres attentats on provoqué des peurs qui sont avant tout d'ordre personnel.

Les gouvernements des états européens ont suivi la même évolution . Depuis 1989 l'Allemagne qui participait plus que pleinement à la constitution du budget européen a d'abord détourné une grande partie de son énergie à la réunification économique de l'Allemagne de l'Est avant d'imposer une politique de monnaie forte par l'avènement de l'Euro. Et depuis, chaque pays de l'UE privilégie ses intérêts propres même si cela doit se faire au détriment de ceux de l'Union.

La création de la monnaie unique n'a fait qu'amplifier et favoriser ce mouvement car cette monnaie n'a été pensée que du point de vue économique. Ainsi les pays les plus économiquement faibles y ont vus l'aubaine, en adhérant à la monnaie unique, d'accélérer, même de manière artificielle le niveau de vie de leurs populations.
L'Allemagne pour sa part y a vu tout l'intérêt dont profiterait ses exportations en Europe car elles ne seraient plus soumises à la concurrence des pays pratiquant les dévaluations de leur propre monnaie pour soutenir leurs économies. Aujourd'hui Angéla Merkel est montrée du doigt car sa volonté de ne tenir compte que des intérêts de son pays, quoi qu'il en coute aux autres, est de plus en plus voyante.
La France, elle, a cru, avec son arrogance habituelle, que cette monnaie lui donnerait l'occasion sauter dans les pas de l'Allemagne. Elle a ainsi donné à ses financiers le moyen de contraindre les gouvernements successifs, quelles que soient leurs tendances, à mener une politique de monnaie forte.
Quant au Royaume Uni, il a rejoint l'UE en 1975 en pleine crise économique anglaise.
Depuis, ce pays a tiré pleinement avantage de la situation. Mais maintenant que l'UE