Un bel avenir pour les produit bio
La demande en produits biologiques, notamment en fruits et légumes, ne cesse de progresser, non seulement dans les magasins spécialisés mais également dans les grandes surfaces.
Malgré un écart de prix de 15 à 20 %, la demande en produits BIO ne fait que croître avec une croissance de 10 % ces derniers temps. Les consommateurs de plus en plus soucieux de leur santé se tournent volontier vers ces produits en magasins spécialisés ou en grandes surfaces dans lesquelles l’offre ne cesse de croître.Plus chers, relégués à quelques rayons dans les supermarchés, ou cantonnés aux marchés du week-end et aux magasins spécialisés, les produits biologiques misent sur la flambée des produits alimentaires classiques pour devenir plus compétitifs. Les prix des matières premières (blé, soja et maïs), utilisés dans la fabrication des aliments de base, ont plus que doublé par rapport à leur niveau il y a un an, entraînant une hausse de la facture du panier de la ménagère.
“C’est une opportunité unique pour l’industrie bio de devenir plus concurrentielle et de croître”, estime Barbara Haumann, porte-parole de l’Organic Trade Association (OTA), qui défend les intérêts du secteur.
Selon les calculs de l’OTA, l’écart traditionnel de prix entre produits “bios” et traditionnels pourrait se réduire considérablement car les premiers ne subissent pas directement la spéculation sur les marchés financiers.
“Ce sont deux marchés distincts”, tient à préciser Brad Taylor, du cabinet Clarkson Grain, spécialisé dans les céréales et graines biologiques.
Les produits conventionnels deviennent plus chers parce qu’il y a une forte demande des biocarburants fabriqués à partir des matières agricoles, alors que le coût des aliments bio est dû à la minceur de l’offre, explique-t-il.
Autre champ de bataille en perspective: les produits laitiers. Le litre de lait labellisé bio vaut en moyenne 3,99 dollars dans les magasins, environ un dollar de plus