L'Assomoir, Zola
1) Donnez le sens précis des phrases « on finissait par se laisser pincer…à la fleur de l’âge » (l.8-10). Relevez toutes les expressions du parler populaire de Coupeau.
Commentez l’emploi qu’en fait Zola dans son texte. (7 points)
Ces phrases signifient entre autre, que sur le chantier, il y avait beaucoup de voyous. Ces voyous entrainaient les travailleurs du chantier à boire, à s’alcooliser et les entrainaient dans divers problèmes et embrouilles qui les risquaient à se faire prendre par la police, ivres mort.
Ici le zingueur affirme par l’expression de « fichtre non ! », qui signifie l’étonnement, la surprise, l’exclamation qu’il ne voudrait pas se faire prendre pour une histoire d’alcool, et ne surement pas laisser sa peau au « mastroquet », marchant de vin. Il se dit alors qu’il est à la fleur de l’âge, autrement dit l’âge où il se sent en pleine vigueur.
Les expressions du parler populaire de Coupeau sont : guibolles, gueuletonner, démantibuler, gouapes, lâcher le coude, gobelotter, fourbis, se laisser pincer, raide, fichtre, laisser ses bottes, mastroquet.
Nous pouvons qualifier Zola d’auteur populaire, dans deux sens. L’un péjoratif, l’autre favorable. En effet il fut lu par un vaste public, et donc la majorité qui fut le peuple. Mais il fut aussi méprisé par les gens lettrés et distingués, choqués du langage qu’il employait dans ses œuvres.
Il fut le premier à employer le langage populaire dans la littérature, ce qui lui donna avantage car le peuple se sentait enfin concerner par des écrits.
Dans ce texte, Zola emploi ce langage populaire afin d’exprimer les dires de Couteau. Aussi, il se fond dans la réalité car les personnages de ce roman sont issus d’un milieu populaire.
Cette façon de parler donne également un ton humoristique à certains passages « où il prenait généralement une prune, lorsqu’il rencontrait un ami » (l.16). Ce récit est pourtant de nature assez pathétique, car il décrit la vie misérable