Le Merveilleux Malheur repose sur un oxymore alliant deux notions antinomiques, en effet, un malheur par définition ne peut en aucun cas être merveilleux. Cet ouvrage met en exergue la capacités des individus à résister aux situations difficiles, aux fracas de l’existence, et de se construire de manière positive malgré le fait d’avoir vécu des expériences traumatisantes.

Le Merveilleux malheur repose sur deux concepts :

La résilience est une notion empruntée à la physique, c’est la capacité à résister à un choc, à réussir à vivre, à se développer positivement de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comportent normalement le risque grave d’une issue négative.

Le second concept est l’oxymoron qui est une figure de rhétorique qui consiste à associer deux termes antinomiques exemple : obscure clarté.

Boris Cyrulnik emploie la métaphore du tricot selon laquelle l’existence de l’enfant à l’état d’adulte se construit par le maillage imparfait puis se défait et se reconstruit. Les facteurs tels que le déni, la rêverie, l’abstraction permettant d’éviter l’adversaire, et l’humour sont des armes de défense qui permettent de s’adapter aux situations difficiles et permettent à l’individu de devenir résilient.

L’auteur nous dresse une liste d’exemples d’individus devenus résilients suites à des évènements difficiles tels que les guerres, les situations d’orphelins, les malades, les enfants victimes de violences physiques, sexuelles, psychologiques et de maltraitance.
Ces traumatismes peuvent bloquer le développement personnel des individus.
La résilience est un processus qui amène à la réparation, à une reconstruction des personnes malgré un traumatisme subi.

Il met en évidence la façon dont le traumatisme est vécu de manière différente selon chacun des individus et associe tout au long de son ouvrage la métaphore du tricot avec son maillage qui se façonne se défait avec ses imperfections et qui malgré tout continue de