Un monde bipolaire lors de la guerre froide de 1947 à 1970
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Au lendemain de la seconde guerre mondiale, le sort des allemands vaincus divise les alliés. Les Etats-Unis ( USA ) redoutent de voir le pays appauvri se tourner vers le communisme et prônent donc la reconstruction de l'Allemagne en ruine et en crise, avec une aide financière. Cependant l'URSS souhaite faire payer a l'Allemagne le sang versé lors de la guerre. Débute alors le démantèlement et le rapatriement d'usines allemandes en masse vers les terres de l'URSS. C'est le début de l'effritement de la Grande Alliance. De plus la politique de satellisation des pays de l'Est par l'URSS va à l'encontre des accords de Yalta signés en 1945. Les Soviétiques, au lieu de laisser se dérouler des élections libres, imposent des régimes communiste comme en Roumanie ou en Hongrie par exemple. L'expansionnisme soviétique est d'abord dénoncé par Winston Churchill lors de son discours de 1946 à Fulton. Puis Harry Truman, lors de son discours au congrès en mars 1947, durcit la position des Etats Unis envers les actes soviétiques. Il expose la doctrine Truman, qui a pour but l'endiguement ou le " containment " du communisme. De plus, un plan de reconstruction de l'Europe est prévue. En juin, on annonce une aide financière de 12 Milliards de $. C'est le plan Marshall. Le président veut éviter que les pays d'Europe plongés dans la misère ne se tournent vers des régimes totalitaires. Le système capitaliste américain et le système communiste soviétique sont deux politiques antagonistes qui se livrent à une concurrence d'enrôlement alliés. La doctrine Jdanov fait alors office de réponse à la doctrine Truman. Ce dernier dit alors lors de son discours au congrès " Chaque nation se trouve désormais en face d'un choix à faire entre deux modes de vie opposés ". La rupture est alors totale, et les deux grands cherchent à renforcer leur camp. Lorsque les communistes prennent le pouvoir en février 1948 en Tchécoslovaquie, les occidentaux réunissent leur secteur d'occupation en Allemagne pour ne