Un pas dans l'histoire de l'art
Karl Marx (1818-1883) écrit le manifeste du Parti communiste (1848) tandis que John Ruskin (1819-1900) écrit les sept lampes de l’architecture (1849). Ruskin prône le retour de l’artisanat. L’exposition universelle (1851) au Crystal Palace est dédiée à l’industriel. John Ruskin parle de « serre à concombre », il condamne cette valorisation de l’industriel.
William Morris (1834-1896), anglais et élève de Ruskin, cherche à améliorer les conditions de vie quotidienne et à sauver l’homme de l’industrialisation. En 1861 il fonde une firme d’ameublement et de textile. Il crée le mouvement Arts & Crafts littéralement « Arts et artisanats », ancêtre de l’art nouveau. Les couleurs et les motifs s’opposent avec le gris industriel. Il s’agit d’une ornementation qui répète des motifs simple qui ensemble font une représentation complexe. Grâce à cet art la vie redevient sensible au quotidien. C’est en 1893 que le mouvement de l’art nouveau né officiellement. On retrouve ce mouvement à Bruxelles et à Nancy. L’art nouveau se reprend dans le design notamment dans la chaise Thonet 14. C’est un mouvement européen. Avec Victor Horta (1861-1947), architecte, on retrouve des éléments de la mythologie et des fleurs. L’objectif est d’introduire le sensible dans le quotidien et d’utiliser tout l’espace, vers un mon épanouissant. On retrouve une esthétique saturée de motifs. Aubrey Breardsley, (1872-1898), est lui aussi rattaché au mouvement de l’art nouveau. Il a un gout pour la ligne et pour le contraste noir et blanc. Il s’agit de représentation de monde unidimensionnel. Will Bradley, états-uniens, (1868-1962) est responsable d’une couverture, The Chap Book, ou en retrouve l’absence de profondeur et