Un peintre néo-classique français, jacques louis david ou le passage de la révolution à l'empire (1748-1825)
Dossiers de la Shha Conférences de la Shha Sorties de la Shha
Conférence du mardi 20 octobre 2009
Un peintre néo-classique français, Jacques Louis DAVID ou le passage de la Révolution à l’Empire (1748-1825) par Monique BOURGUET
Professeur agrégé d’Histoire-Géographie, et Professeur d’Histoire des Arts Synthèse faite par la conférencière, mise en page et illustration de Christian Lambinet
L’œuvre de David est le reflet de la société durant trois périodes historiques contrastées, la fin de la Monarchie, la Révolution et l’Empire. On peut donc le qualifier de révolutionnaire en tant que peintre dans ce XVIII siècle finissant mais aussi en tant qu’acteur passionné des événements sanglants qui ont agité la France à partir de 1789.
Autoportrait (1794) — Musée du Louvre, Paris
Né en 1748 à Paris, "de parents honnêtes et aisés", orphelin de père à l’âge de 9 ans, il passe sous la protection de son oncle maternel François Buron, architecte, qui le recommande au peintre Jean-Marie Vien, professeur à l’Académie Royale de peinture où Vien le fait inscrire en 1766, à l'âge de 17 ans.
En 1774, huit ans après, il obtient le Grand Prix de Rome, ce qui lui permet d’intégrer l’Académie de France à Rome de 1774 à 1780. Dans cette Italie soumise à l’influence caravagesque qu’il subit, il produit des toiles très académiques correspondant à la formation donnée à l’Ecole française de Rome. Mais il y acquiert aussi son caractère propre par la maîtrise de la couleur comme le montre le "Portrait du comte Stanislas Potocki", fait à la fin de son séjour. Revenu à Paris en 1881, il connaît alors la vie d’un peintre prisé très coté, dont la production est influencée par une Antiquité à la mode. Parmi ses productions marquantes, il faut citer "Le Serment des Horaces" produit en 1784-85, et "Les Licteurs rapportant à Brutus les corps de ses fils" de 1789.
Le Portrait du comte Stanislas Potocki est un portrait équestre peint par