Un personnage de roman doit-il être un être réel ?
Le lecteur se sentira témoin d'une histoire qui lui est racontée, voire même complice d'un personnage qui pourrait lui ressembler.
Le personnage réaliste peut aussi dépasser la vie quotidienne par son énergie, sa force ou même son arrivisme.
Il peut alors apporter au lecteur des réflexions sur l'âme humaine, sur les différences de caractères et de réactions devant une situation donnée. Il peut enrichir la palette des connaissances du lecteur sur la psychologie humaine, en lui révélant des sentiments qu'il n'aurait peut-être pas imaginés (dans et hors de la Morale) .
Pour cela, il faut que les réactions du personnage soient vraisemblables : le lecteur va se laisser entraîner petit à petit dans une histoire qui fera travailler son imagination, et fera naître des sentiments de joie, d'admiration, de peur ou de peine.
Le personnage est imaginaire, certes, puisqu'il s'agit d'un roman, mais il est proche de son lecteur. Il permet au lecteur captivé de mieux connaître la psychologie humaine en élargissant son point de vue sur les réactions et les sentiments humains, mais aussi de mieux connaître une époque, d'autres traditions, un langage d'un autre temps.
Le lecteur prendra conscience que, quelles que soient les coutumes et la date du roman dans l'histoire, il s'est laissé séduire par des personnages finalement assez semblables à lui ou à ses proches. Le personnage