Un roman doit-il chercher à faire oublier au lecteur que ses personnages sont fictifs ?
Problématique : Quels sont les instruments de cette leçon ?
Introduction
Le récit est centré sur un querelle de voisinage à propos du droit de propriété, il est question d’un règlement de litige entre deux plaignants. Le texte évolue vers l’idée que la justice est parfois inadapté voir inique (injuste) et la moralité de la fable souligne la portée politique de cet apologue. Quels sont les instruments de cette leçon ? Dans un premier temps nous verrons l’art du récit puis dans un second temps nous traiterons les personnages et enfin nous verrons les dimensions symbolique et critique de la fable.
I – L’art du récit
A) Unité
L’unité est liée au sujet, le texte est structuré autour dur thème de la propriété, l’importance de la question est mise en avant par différents procédés.
- (vers 1) antéposition du COI qui indique que le point de départ du conflit c’est l’usurpation du terrier par la belette.
- L’exposition entière est centré sur le thème de la propriété comme le souligne le champs lexical de celui ci (palais, pénates, logis, séjour..)
- utilisation de termes emphatiques (palais : terrier ; seigneur : propriétaire) cela rend le sujet plus noble
- construction théâtrale de cette fable (exposition, action,, péripéties et dénouement)
- unité sonore : retour régulier des sons (vers 1 à 9 : AABBCCBCC)
B) Variété des détails : le mouvement
- La fontaine introduit des passages descriptifs avec l’ambition de créer un décor. On a le tableau de la nature (notation tactile : « fraicheur de la rosé » ; gustative : « thym » et personnification de l’aurore)
- changement de ton dans le texte (d’abord emphatique et indigner puis ferme et assuré)
- importance des dialogue, des formes de discourt : passage au discourt direct et indirect
- utilisation de parallélisme (vers 23, 24, 25 et 27)
- impression d’un dialogue pris sur le vif, les exclamations semblent émanées d’un