I/ Certes, les chefs-d'oeuvre sont indispensables à notre culture

a) Ils nous apportent des références indispensables pour comprendre notre monde, ils sont les clefs de notre culture.Certains personnages de romans sont d'ailleurs passés dans le langage courant (Bovarysme).EX :Qui ne connaît pas, ne serait-ce que de nom, Les Misérables de V.Hugo ou l'Odyssée d'Homère ?

b) Par leurs qualités d'écriture, certains romans s'offrent à notre admiration comme de véritables oeuvres d'art. EX: l'écriture de Balzac ou de Chateaubriand n'est pas comparable à celle de M. Levy.

c) Nous entrons en contact avec des esprits qui nous font voir le monde autrement,qui nous ouvrent de nouveaux horizons.EX: J.Gehenno dans les Carnets du vieil écrivain « (les romanciers)disent ce que vous vouliez dire mais que vous n'auriez jamais su dire. »

II/ Mais certains romans médiocres peuvent avoir plus de valeur qu'un chef-d'oeuvre.

a) Ils sont plus accesssibles, plus faciles à lire: on s'identifie plus facilement aux héros (EX: A.Gavalda Ensemble c'est tout ,Lolita Pille Hell,...) et cette idenfication est nécessaire pour donner le goût de la lecture (EX: succès de la collection « chair de poule » qui est adaptée aux attentes des pré-adolescents)

b) La lecture est aussi un divertissement. En choisissant certains types de romans, le lecteur a la quasi certitude de passer un bon moment. EX: les policiers de Fred Vargas, l'humourde F. Guène, l'aventure, les romans d'aventure(Sépulveda), de science-fiction...

c) La valeur sentimentale; La valeur d'un roman dépend avant tout de celui qui le lit: les romans « à l'eau de rose » constituent un véritable trésor pour le héros du Vieux qui lisait des romans d'amour. De même, un roman qui évoque une de nos passions peut trouver en nous un écho particulier...

III/ Il y a plusieurs lecteurs en nous.

a) Le plaisir de lire dépasse tout jugement de valeur ; tout comme un écrivain ne peut écrire que des chefs-d'oeuvres, nous