Un romancier doit-il faire de ses personnages des êtres hors du commun?
Dans l’antiquité, l’héroïsme désigne les capacités exceptionnelles d’un demi-dieu comme Achille, et la bravoure remarquable du guerrier. Mais au XVIIº siècle avec le roman moderne, la notion de héro se confond avec celle de personnage principal.
Peut-on toujours considérer qu’un romancier doit obligatoirement faire de ses personnage des êtres hors du commun ?
Premièrement nous nous efforcerons de montrer l’utilité des héros extraordinaires. Dans un second temps, nous montrerons que certains romanciers choisissent de mobiliser des personnages ordinaires, encrés dans le réel.
Certains romans nous entrainent dans de folles aventures, tout droit sorties de l’imagination débordante d’un auteur. Cela provoque chez le lecteur toutes sortes d’émotions qui lui permettent de s’évader, de voyager. Le poète français Chrétien de Troyes,(1135-1191) l’a bien compris. Il écrit une de ses œuvres majeures au XIIº siècle Lancelot ou le Chevalier de la Charrette. Ce roman sensible introduit dans le récit un chevalier présenté comme le parfait amant courtois. Pour délivrer sa dame aimée ce dernier doit accomplir des prouesses et faire des sacrifices pour montrer son caractère extraordinaire. Le lecteur se plonge alors dans une autre époque, il voyage, et vit ses péripéties palpitantes en même temps que le preux chevalier. Les histoires doivent fasciner le lecteur. Effectivement dans certains cas le personnage se distingue par sa singularité, sa force son courage. Tout cela pour impressionner le lecteur et susciter son intérêt. Car à l’époque toutes les sortes d’attraction qui peuvent exister de nos jours comme le cinéma au grands effets spéciaux en 3D, qui nous fais nous divertir et y croire n’avaient pas encore vu le jour à l’époque. Le lecteur peut également s’identifier non pas à un héro mais plusieurs. Comme par exemple dans Les trois Mousquetaires qui est une oeuvre écrite par Alexandre Dumas (1802-1870)et Auguste Maquet (1813-1888). Avec de nombreux