Un survol historique de la négociation précontractuelle
La négociation, dont l’objectif est de parvenir à un accord, n’est certainement pas une invention de notre monde moderne. Déjà dans les civilisations anciennes, les différents types d’échanges économiques effectués au sein de la société se sont toujours trouvés associés à la négociation. Dans la Grèce antique, savoir négocier était associé très tôt à « la rhétorique », à l’art de parler et de persuader. Toutefois, plus qu’une simple discussion, la négociation est également un jeu de stratégie, en vue d’une coopération optimale entre les parties.
Dans le contexte actuel du monde post moderne contemporain , la négociation devient une partie intégrale du monde des affaires, notamment dans le domaine du contrat. C’est ainsi que beaucoup de littératures proposent actuellement de découvrir et d’expérimenter les meilleures techniques de négociation. Dès le XVIe siècle, le mot « négoce » est utilisé au sens de « discussion en vue de l'élaboration d'un accord ». Mais au XVIIe, il se spécialise dans le langage économique pour désigner les transactions commerciales avec le sens d'échange, de commerce: on disait alors « se livrer au négoce de » .
Au cours des dernières années, de nombreux juristes se sont penchés sur les problèmes relatifs aux négociations précontractuelles. Les points de vue divergent cependant d’un pays à l’autre, et d’un système juridique à un autre. S’il semble unanimement admis qu’un minimum de devoir précontractuel s’impose aux agents économiques, au cours des pourparlers précontractuels, les positions divergent non seulement quant la nature de la responsabilité précontractuelle, mais également par rapport aux approches à adopter pour les appréhender.
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Voir : J., CHEVALIER, L'État post-moderne, 3e éd., Paris, LGDJ, 2008. Selon Jacques Chevalier, l'État post-moderne est un État dont les traits se trouvent marqués par l'incertitude, la