Un taux d'épargne élevé des ménages est il favorable a la croissance economique
INTRODUCTION
En 2010, les ménages (y compris les institutions sans but lucratif au service des ménages) détenaient 77% du patrimoine nationale ; les actifs non financiers des ménages (logements, terrains…) constituaient près des trois quarts de leur patrimoine.
Alors que le revenu disponible brut des ménages augmente de +2,6% en 2012, leur consommation n’est pas proportionnelle.
Les ménages sont une unité institutionnelle dont la fonction principale est de consommer pour satisfaire leurs besoins individuels et, éventuellement, la production dans le cadre d’une entreprise individuelle. La notion d’épargne des ménages renvoie à la part de leur revenu non consommée ; l’épargne correspond alors à la renonciation d’une satisfaction immédiate au profit d’une satisfaction future.
Le taux d’épargne est donc la part du revenu disponible des ménages qui n’est pas dépensée. La croissance économique correspond, pour une nation, à une augmentation soutenue et durable de la production de biens et de services appréhendée par des indicateurs comme le PIB ou le PNB.
On peut distinguer plusieurs types de déterminants à la croissance : richesses naturelles, environnement extérieur, population, innovation, investissement…
Alors qu’il semble que le taux d’épargne des ménages grimpe d’année en année, il apparait qu’il n’est pas forcement facteur de croissance économique
Pour répondre à cette question, nous traiterons dans une première partie les différentes ressources de ménages et leur affectation dans le circuit économique, puis nous analyserons la relation possible entre épargne et croissance économique.
) La notion d’épargne a. Les ressources des ménages Les ménages disposent de leur revenu disponible, en grande partie, il s’agit de leurs revenus primaires ;
Ce sont les revenus que les ménages tirent de leur