Une allée du Luxembourg Eléments rédigés de commentaire
Paragraphe I, 1, a (précédé de l’introduction partielle du I) Le texte offre, sur un ton familier, le portrait fragmentaire d’une jeune inconnue que le poète a rencontrée, croisée au hasard d’ « [u]ne allée ». L’image qu’il en donne est d’abord fraîche, vivante, séduisante, puis elle est vite transfigurée par les sentiments et pensées de l’auteur. L’image de l’inconnue est empreinte de fraîcheur, de vie et de vivacité. Elle se signale d’abord par sa jeunesse, évoquée à deux reprises dans le groupe nominal « jeune fille » (vers 1 et 11), où le nom « fille » lui-même, à la différence de femme, connote cette caractéristique. La vivacité est explicitement évoquée par le couple de qualificatifs « Vive et preste » au vers 2, dont les sonorités sans lourdeur soulignent l’aspect alerte. L’enjambement entre les deux premiers vers lui aussi ajoute à l’image de dynamisme puisqu’il suggère la rapidité du mouvement, tout comme le choix de l’octosyllabe, de préférence à l’alexandrin. Le pas de danse esquissé par le parallélisme rythmique des vers 3 et 4 va dans le même