Judith Vallière Gr. 05 Travail sur les langages théâtraux Travail de Français Présenté à Mme Alexandra Fortin Pour le cours Littérature et imaginaire 601-102-04 Cégep François-Xavier Garneau Le 4 mai 2010 L’ÉCOLE DES FEMMES Les conditions des femmes au Moyen-Orient semblent être un sujet auquel on ne prête plus attention. Or, ce phénomène des femmes mariées involontairement qui se couvrent le visage pour s’éviter le désir des hommes autres que leur époux est encore bien réel aujourd’hui. C’est ce que tente de nous transmettre Didier Bezace, metteur en scène de la pièce «L’école des femmes». On peut observer qu’avec son choix des décors, costumes et de la musique, le jeu des comédiens et la disposition des décors, il tente de nous transmettre visuellement et auditivement cette morale de la pièce, initialement écrite par Molière. En premier lieu, pour mieux interpréter le texte de Molière, le metteur en scène a choisi de mettre en relief le choix des décors, des costumes et de la musique pour témoigner de la situation des femmes inférieur à l’homme. En effet, à l’aide de ces éléments, on peut facilement comprendre que l’histoire se déroule dans un environnement oriental, d’où le pouvoir des hommes sur la femme est encore un sujet d’actualité. La cage, représentant la maison d’Arnolphedans lequel est emprisonnée Agnès, symbolise la possession qu’elle est à ses yeux. Sous l’autorité de cet homme depuis son enfance, cette jeune fille est restée caché aux yeux du monde, la laissant ainsi dans l’ignorance de toutes réalités. Avec cette innocence, Monsieur de la souche est certain qu’elle sera sa propriété, qu’elle agira selon sa guise, et surtout, qu’elle sera à l’écart des prétendants. Par ailleurs, la disposition des décors ont été soigneusement pensé. Des barrières entourant la demeure ont été apposées afin qu’Agnès soit encore plus fermée sur le monde. Le metteur en scène a incité sur sa tenue vestimentaire. Tout comme la servante,