Une enfant si je veux quand je veux et comment je veux
La gestation pour autrui est aussi vieille que le monde, et l’on retrouve ses traces sous une forme ou une autre dans presque toutes les cultures. Elle se présente dans un premier temps comme une alternative pour une femme qui est dans l’impossibilité physiologique d’être enceinte (exemple des femmes atteintes du syndrome de Rokitansky-Kuster-Hauser, ou celles qui ont dû subir pour variables raisons une hystérectomie). Ensuite cette pratique de nos jours a été élargie aux femmes saines qui choisissent de faire un enfant mais qui ne supportent pas la gestation de ce dernier pour des raisons soit sociales soit professionnelles. Puis dernièrement la pratique touche d’autres couches de la société à savoir les femmes seules ou vivant en couples avec d’autres femmes ainsi que des hommes seuls ou vivant en couples avec d’autres hommes. Pour l’instant seul le cas d’un couple hétérosexuel capable de concevoir un enfant, mais qui choisit un mère porteuse pour la gestation n’a pas été cité par la commission. S’il est vrai que la pratique est ancienne, il n’en demeure pas moins vrai que cette pratique s’adressait au premier cas précité c’est-à-dire celles qui sont en couple et qui sont dans l’impossibilité de concevoir un enfant. La biotechnique en élargissant cette pratique a