Une idée de plan et de conclusion? Dans quelle mesure le spectateur est-il partie prenante de la représentation théâtrale
Personne ! – où diable suis-je ? – au fait j'ai réussi
À fuir les alguazils. Que m'importe le reste ?
Vais-je pas m'effarer et prendre un air funeste
Pour n'avoir jamais vu de maison faite ainsi ? Il se rassied sur le fauteuil, bâille, puis se relève presque aussitôt.
Ah çà, mais– je m'ennuie horriblement ici ! Avisant une petite armoire dans le mur, à gauche, qui fait le coin en pan coupé.
Voyons, ceci m'a l'air d'une bibliothèque. Il y va et l'ouvre. C'est un garde-manger bien garni.
Justement. – un pâté, du vin, une pastèque.
C'est un en-cas complet. Six flacons bien rangés !
Diable ! Sur ce logis j'avais des préjugés. Examinant les flacons l'un après l'autre.
C'est d'un bon choix. – allons ! L'armoire est honorable. Il va chercher dans un coin la petite table ronde, l'apporte sur le devant et la charge joyeusement de tout ce que contient le garde-manger, bouteilles, plats, etc. ; il ajoute un verre, une assiette, une fourchette, etc. – puis il prend une des bouteilles.
Lisons d'abord ceci. Il emplit le verre, et boit d'un trait.
C'est une oeuvre admirable
De ce fameux poëte appelé le soleil !
Xérès-des-chevaliers n'a rien de plus vermeil. Il s'assied, se verse un second verre et boit.
Quel livre vaut cela ? Trouvez-moi quelque chose
De plus spiritueux ! Il boit. Ah Dieu, cela repose !
Mangeons.
Il entame le pâté. Chiens d'alguazils ! Je les ai déroutés.
Ils ont perdu ma trace. Il mange. Oh ! Le roi des pâtés !
Quant au maître du lieu, s'il survient... – Il va au buffet et en rapporte un verre et un couvert qu'il pose sur la table. Je l'invite.
– Pourvu qu'il n'aille pas me