Une marque plus transgénérationelle
Ma principale mission est de moderniser la marque et la société pour fidéliser nos clients et conquérir ceux de demain. Je souhaite agrandir le territoire de la marque ; le tout est de déterminer le bon tempo. Celle-ci bénéficie d'un taux de notoriété spontanée, mesuré par la Sofres, de 98 % et, selon l'Expansion, il s'agit de la deuxième marque préférée des Français après Dim dans le domaine textile. Pour modifier l'image courante de Damart - des sous-vêtements pour lutter contre le froid et une clientèle vieillissante -, nous avons bâti un plan stratégique sur trois ans, qui a été confirmé, sachant que le groupe dispose d'un cash disponible de 575 MF. Il a donc les moyens de ses ambitions. Comme l'ensemble des sociétés de VPC, Damart a vu son chiffre d'affaires reculer, et se trouve confrontée à un vieillissement de son fichier. Il faut donc étudier les choses de près.
Quels sont les différents axes de ce plan ?
Il y a tout d'abord un axe produits : il faut passer du sous-vêtement contre le froid à un concept beaucoup plus large de produits intelligents, malins, et "bien fichus". Dans cette optique, nous avons signé un contrat avec le cabinet de style Poisson Rouge. Une des premières applications de cette évolution est le lancement d'un nouveau produit, l'Outlast, un matériau microthermique, développé par la Nasa et l'US Air Force, qui permet de minimiser les variations de température. Autres exemples : la signature d'un accord de partenariat avec la Fédération française de ski (FFS) pour équiper les athlètes de l'équipe de France, et le lancement d'un catalogue Damart Neige envoyé aux 400 000 adhérents de la Fédération. D'autres opérations de même nature sont en cours... Ce plan s'appuie aussi sur les hommes, et Damart France vient d'embaucher un directeur produits, un directeur de création pour le catalogue et un directeur des ressources humaines. La