Une nouvelle vision de la francophonie.
Dans cette partie nous allons traiter de l’importance de doter la francophonie d’une image moderne et attractive.
Pour illustrer cette idée nous nous appuierons sur le travail du consultant du secrétaire d’état à la francophonie et à la coopération Hervé Bourge qui dans son rapport de 2008, adressé à Alain Joyandet, propose d’adopter une approche différente de la francophonie afin de mettre fin à la crise de popularité que subit se concept.
Ne se contentant pas de dépoussiérer de vielles idées cet homme de média et par essence grand communiquant applique une véritable politique marketing pour résoudre le « problème d’image de marque » de la francophonie.
Nous allons mener une analyse des propositions faites en fonction de notre vision de la francophonie telle que nous la vivons au quotidien. Nous n’aurons pas la prétention de juger de la pertinence des idées d’un spécialiste du domaine, mais d’évoquer qu’elles peuvent être les opportunités et répercutions de ces propositions à notre échelle.
La réflexion d’Hervé Bourges s’articule autour de trois dynamiques :
-Rendre la francophonie plus visible
-Lui redonner une nouvelle impulsion
-Reprendre l’offensive linguistique
Rendre la francophonie plus visible.
Comme nous l’avons vu précédemment le problème fondamental est le manque de visibilité de la francophonie, ce qui a pour conséquence l’impopularité de cette organisation, comment ce dont on n’entend pas parler pourrait être utile ?
La solution passe bien sur par l’utilisation des supports médiatiques de masse. La diffusion est la première étape du processus d’appropriation d’un culture en temps qu’identité commune.
Néanmoins nous pouvons y voir aussi une volonté de rééquilibrage entre l’investissement du gouvernement français vis-à-vis de celui de la population.
Rappelons que l’Etat français est de loin le premier contributeur de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en terme