Analyse du livre « Une pièce montée » de Blandine Le Callet Les procédés de vraisemblabilisation D’abord l’histoire se déroule dans un espace réaliste (église, moulin, Paris,…). De plus, le mariage se déroule comme dans la vraie vie, avec un programme réaliste. Ex : La cérémonie _à l’église s’achève à 16 h, à 17h30 tout le monde arrive à l’endroit de la réception c’est-à-dire le moulin, cocktail jusqu’à 19h30, entre temps, on prend congé de ceux qui n’ont pas été invité au diner puis 20h début du repas et fin dépendant des discours etc._ (voir page 85) Ensuite, ce qui contribue à la vraisemblabilisation, c’est les sentiments que nous transmettent les personnages. Chaque personnage éprouve des sensations et des émotions différentes et nous, lecteurs, les comprenons et nous permettent de rentrer dans l’histoire. Par exemple, lorsque Bérengère éprouve un sentiment de rejet profond envers Lucie, la trisomique , même si nous ne sommes pas d’accord avec elle , nous pouvons comprendre sa réaction. Elle ne veut pas gâcher sont mariage « parfait » par un élément perturbateur, c’est humain. Analyse de la narration L’intrigue Il n’y a pas d’intrigue dans le sens que nous le voyons. Il n’y pas d’intérêt à comparer la situation finale et la situation initiale. Pourquoi ? Parce que déjà il n’y a pas d’obstacle à lever début du récit à la fin. C’est un mariage, rien d’extraordinaire. Par contre, on peut parler d’une attente chez le lecteur. Au fil des chapitres, ils se demandent comment pense vraiment un tel de celui là. C’est la seule question que je me posais au fil du roman. Ensuite, s’en dégage une conclusion sur les milieux bourgeois, sur leur étroitesse d’esprit, leurs problèmes,… C’est une mise à nu de tous les travers de la bourgeoisie française. Les personnages Dans « une pièce* montée », les personnages ne sont pas figé mais évolue au fil du roman, c’est-à-die que leur personnalité nous est dévoilé au fil de la lecture. *Il y a 2 familles