une reponse sentie
Damnatio memoriae de Sébastien Dodge
Un seul mot à dire de l’auteur : Wow! En me rendant à la pièce, je m’attendais à quelque chose de très sérieux et soutenu. À ma grande surprise, le rire était omniprésent. À la fin de la représentation, je n’étais pas certaine de mon opinion sur cette pièce. En y repensant bien et en discutant de la pièce, mon opinion s’est concrétisée. L’exactitude du contenu historique concernant la chute de l’Empire romain et les aspects religieux étaient importants, et tout a bien été respecté. Par contre, je suis restée perplexe face à la partie comédie musicale de la pièce. Les paroles de la chanson n’étaient pas claires, sauf pour le mot « assassiné » que nous avons entendu à maintes reprises. Au départ, je n’ai pas vraiment aimé cette deuxième partie de la pièce. En méditant plus longtemps sur cette idée, on réalise que la chute de Rome n’était qu’en fait une succession d’assassinats pour atteindre le pouvoir. Donc, la chanson que nous trouvions sans fin et sans but précis, était en fait la réalité de l’histoire de la chute de Rome! La quête du pouvoir est un sujet très présent depuis toujours, et notre société continue cette tradition. Selon moi, l’auteur a voulu nous faire voir les atrocités que l’on peut perpétrer dans le seul but d’obtenir le pouvoir. Malheureusement, c’est encore le cas aujourd’hui. Nous sommes égoïstes. J’ai réalisé cela quand un futur empereur tue son propre frère pour détenir le pouvoir absolu. Depuis quand les liens du sang passent-ils après notre bonheur personnel? C’est ce sentiment d’égocentrisme qui m’a fait réaliser que ce que je regardais n’était pas seulement la chute de l’empire romain, mais c’était aussi la société d’aujourd’hui. J’espère ne pas être la seule à avoir fait ce parallèle. La société a besoin de changer sur cet aspect, mais, comme pour la chute de Rome, une révolution ne peut jamais s’entamer seul.
326 mots