Une société de classe ne peut être une société libre
3 juin 2010
UNE SOCIETE DE CLASSE NE PEUT ETRE UNE SOCIETE LIBRE!
C'est cette citation de Mansoor Hekmat, qui rappelle ainsi un des fondamentaux du marxisme que l'on aurait plutôt tendance à oublier, comme d'autres d'ailleurs, que j'ai choisie pour titre à un texte qui se propose de donner une suite à celui intitulé: »Peu importent les marteaux et les faucilles. »
Comme le précédent, il vise à voir et à faire connaître l'élaboration du Parti communiste-ouvrier d'Iran dans le contexte compliqué des Proche et Moyen Orient, terres qui ont de long temps fait partie des territoires que les impérialismes se disputaient et se partageaient au gré de leurs propres intérêts, et pour le plus grand malheur des peuples qu'ils soumettaient, et avec des pays tels la Russie, la Chine, le Pakistan, l'Inde,...et Israël, loin d'être le plus mal loti en l'occurrence, possédants des arsenaux nucléaires conséquents.
Dans l'introduction à son ouvrage, « Iran, la révolution invisible », Thierry Coville, ancien allocataire de recherche à l'Institut français de recherche en Iran, met en exergue l'importance stratégique de l'Iran qui n'a d'égale que la méconnaissance de ce pays par le reste de la planète, et notamment par les pays occidentaux.
UN IRAN MECONNU MAIS STRATEGIQUE
« S'il apparaît comme occupant une position clé au Moyen-Orient, cela tient d'abord à sa situation géographique: il est entouré par les pays du golfe Persique au sud, par l'Afghanistan et le Pakistan à l'est, la Turquie et l'Irak à l'ouest, et les républiques d'Asie centrale et du Sud-Caucase au nord.
« Or il aspire au rôle de puissance régionale majeure dans cet espace du fait de sa superficie ( près de trois fois celle de la France ), de son poids démographique ( près de 70 millions d'habitants ), et économique ( lié notamment à ses ressources énergétiques ) et, surtout, de son influence culturelle et de ses liens historiques très anciens avec ses voisins.
« On notera que