Une œuvre peut-elle renoncer à la beauté ?
Peut-être que même une œuvre dénué de toute beauté trouverait quand même un certain publique qui pourrait l'apprécier... Il est tout d'abord important de définir quelques notions comme ce qu'est l'art ou bien la beauté. Donc l'art, c'est l'activité humaine qui consiste à créer une œuvre, c'est-à-dire un objet unique, admirable. Mais la valeur essentielle d'une œuvre d'art est la beauté. Et c'est l'interprétation qui fait apparaître la beauté dans une œuvre. Car la beauté peut se caractériser sur plusieurs points. Tout d'abord l'originalité peut rendre une œuvre belle, seulement si cela interpelle le spectateur bien sur. Deuxièmement, la technique, est elle aussi une des caractéristiques fondamentales de la beauté, car tout œuvre demande une certaine technique, et justement, en créant des techniques nouvelles on peut ainsi rejoindre l'originalité. La beauté peut prendre aussi en compte l'harmonie de l'œuvre ou bien les symboles qu'elle évoque. Et par dessus tout, on peut voir la beauté d'une œuvre si elle évoque en nous des émotions ; ce qui rend la définition un peu plus subjective. Mais on peut tout de même voir que certaines œuvres font presque l'unanimité grâce à leur beauté, ce qui montre que sans elle, l'oeuvre en elle même ne serait rien. Nous allons donc voir dans une première grande partie comment une œuvre artistique peut se permettre de renoncer à la beauté, puis dans une seconde, qu'une œuvre est forcément indissociable à cette dernière.
Une œuvre peut aisément se permettre de renoncer à toute beauté pour plusieurs raisons. Tout d'abord nous allons voir que c'est la renommée de l'artiste qui peut rendre une œuvre belle, qui ne l'est pas forcément. Prenons comme exemple le suprématisme, né en Russie au début du vingtième siècle, c'est un courant artistique abstrait, avec comme créateur emblématique, Kasimir Malevitch. Ce peintre a donc fait des œuvres vraiment abstraites qui n'étaient pas forcément