Union monétaire européenne
Synthèse
A la suite de la crise, certains s’attendaient à voir le modèle néo-libéral contesté. Néanmoins il n’en a pas été question. Malgré la mise en place de politiques Keynésiennes, un vif retour s’est opéré vers le modèle « ordo-libéral ». Si les Etats-Unis ou le Japon ont vu arriver des fonds pour relancer leur économie, l’Europe est restée sur son objectif de lutter contre les déficits publics. C’est ainsi qu’à une vitesse folle se sont propagés le recul de l’Euro et l’augmentation des dettes étatiques.
Ainsi nous nous poserons la question suivante
En quoi la zone euro se présente-t-elle comme une union monétaire fragile capable de précipiter l’UE vers sa propre perte ?
L’importance et la confiance accordée aux marchés financiers réduits la mobilité des Etats en ce qui concerne la sauvegarde de leur économie, l’institution européenne se retrouve alors prise au piège par sa propre Union Monétaire et par ses priorités politiques.
I/ Une primauté des marchés financiers au détriment des Etats 1) Un modèle néo-libéral jamais vraiment contesté
Tout d’abord comme l’illustre le document 2, c’est la « dictature des marchés » qui prône en Europe. En effet malgré les plans de relance keynésienne d’après crise, l’UE est restée basée sur l’hypothèse d’efficience des marchés pour « rassurer » les Etats européens sur la prise en main de leur endettement. Une mesure malhabile quand on prend conscience que c’est ce même marché qui a précipité l’effondrement de l’économie mondiale. L’interdiction des banques centrales de financer les Etats a soumis ces derniers à trouver des prêteurs sur les marchés pour racheter leurs dettes les obligeant a subir la discipline mercantiliste. Par ailleurs si on prend pour exemple l’Irlande, on constate que sa gestion libérale était applaudie par Bruxelle. Après l’effondrement de Anglo-Irish Bank, cette dérégulation sociale et économique continuait d’être vantée et son plan de sauvegarde