Unité et diversité du capitalisme
Le capitalisme apparaît comme un système singulier dans la mesure où il repose sur des principes définis qui fondent l’unité de la logique capitaliste. En effet, nous pouvons relier le système capitaliste à un certain nombre de valeurs. Ce mode de production est pensé parallèlement à une série de principes, ceux du libéralisme. Dès le 19ème siècle, l’individu devient la figure centrale de la société mais aussi de l’économie. Rappelons l’héritage mercantiliste des principes libéraux : l’enrichissement devient une véritable valeur et le marchand est reconnu. L’espagnol Ortiz s’était ainsi donné pour logique de rechercher l’accumulation maximale de métaux précieux. Par la suite, les libéraux ont réclamé davantage de liberté et de marché. Les influences de la réforme et de la philosophie des Lumières un peu plus tard accompagnèrent le nouveau système de valeurs. Ceci fait en quelque sorte l’unité du capitalisme se fondant sur l’enrichissement personnel et celui de la nation, l’accumulation ou la prédominance du marchand. La révolution industrielle qui débuta au 18ème siècle concrétisa le système de par l’émergence de l’industrie, de l’innovation et des échanges. L’unité du système repose de même sur une théorie du capitalisme, celui-ci devenant dès lors un mode particulier de régulation des économies.
Existe-t-il un ou des capitalismes ? Dans quelle mesure peut-on parler d’unité du système capitalise ? Quelles sont les différences et similitudes entre les variations du modèle capitaliste ?
Nous analyserons tout d’abord le capitalisme sans la logique de l’unité avec des principes fondateurs et une convergence des économies capitalistes. Nous tenterons ensuite de mettre en