Urbanisation et metrpolisation
La « France en villes » :
Mouvements de population, urbanisation, métropolisation.
I. Mouvements de population et urbanisation
1. La concentration des Français dans les villes • Quatre français sur cinq sont des citadins. La population des communes urbaines (plus de 2 000 habitants agglomérés) représente plus de 75% de la population du pays. Mais plus de 80% des Français vivent dans des « espaces à dominante urbaine »
Schéma 1 :
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• Les principales aires urbaines[1] en France sont Paris (près de 11 millions d’habitants, plus de 2 millions pour la ville-centre), Lyon (1,7 million), Marseille-Aix (1,5 million), Lille (1,15 million) et Toulouse (un peu moins d’un million). Les douze premières agglomérations françaises concentrent plus de 20 millions d’habitants.
Schéma 2 :
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• La croissance des villes est inégale dans le temps et dans l’espace. Ainsi, les villes moyennes qui ont absorbé l’exode rural jusqu’au milieu des années 1970 ont tendance à stagner. De même, certaines villes du Nord (Lens, Valencienne), de l’Est et du Centre n’attirent plus des nouveaux habitants, tandis que les métropoles de l’Ouest (Nantes, Rennes, Bordeaux) et du Sud (Toulouse, Montpellier, Nice, Grenoble) sont très attractives et dynamiques.
2. L’étalement urbain • L’étalement urbains, appelé également « périurbanisation », est un phénomène apparu dès les années 1960 et qui n’a fait que se renforcer depuis lors : des familles quittent les centres villes et les banlieues proches pour s’installer dans des pavillons situés dans des communes rurales ou des petites villes proches d’une agglomération. • L’extension spatiale des villes a été accompagnée par l’étalement des infrastructures liées au mode de vie urbain : zones d’activités économiques, infrastructures de transports, zones commerciales, parcs de loisirs, aéroports, etc.). La limite entre la ville et les espaces ruraux