Urgence alternative stratégique
Une fois une fin énoncée, la capacité d’implication adaptative et créative du stratège, tout comme celle de mettre en orchestre des facteurs qui lui sont extérieurs sont essentielles. Le temps qui passe, comme les contraintes et réalités de l’espace, mais encore les visions du monde, cultures et stratégies des autres acteurs participe de la dynamique initiée par le stratège, qui doit comprendre ces facteurs extérieurs de leurs propres points de vue et perspectives, de préférence à choisir de s’imposer en faisant table rase de l’existant (et de sa légitimité) en se prenant pour le dieu de l’évangile selon Saint Jean, qui, en décidant qu’une chose soit la fait devenir immédiatement.
Au delà de la provocation, cette image reflète bien trop souvent l’idée que d’aucuns se font de la stratégie. Tout au plus, ils tolèrent, ou « permettent » aux facteurs extérieurs de se manifester dans la mesure de leur contribution positive au plan conçu en dehors d’eux. Dans un monde pluriel, véloce et complexe où les rythmes, le temps, le vaste espace, les situations particulières et les cultures constituent des panoramas dynamiques sans certitudes, il est bien au contraire utile d’apprendre des autres pour réussir. Chercher à tout définir a priori revient à s’autolimiter et à se condamner, au mieux à s’éreinter, et au pire… à vous d'écrire ! Rédigé à 16:33 dans STRATEGIE | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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