Usalbi
Question 2
Au plan rythmique, on observe l’alternance de quatrains en vers pairs (décasyllabes, vers de 4 et 6 syllabes) et de distiques en vers impairs ( 7 syllabes) qui font office de refrain. L’alternance entre la force du vers pair et l’instabilité de l’impair renvoie au balancement entre fluidité (fleuve et sentiments) et permanence du « je » qui les éprouve. La substitution ponctuelle de l’assonance (amours/sous) à la rime, la récurrence de certains sons (ou / a / ai ...), la prédominance des rimes féminines - combinées à la nostalgie des sentiments qui s’expriment - renforcent le climat de tristesse incertaine.
Question 3
On attend des éléments de réponse sur la ponctuation, la rime, la métrique et les enjambements tels que les évoque cette proposition de corrigé :
« L’irrégularité relative de la métrique (alternance pair/impair, mélange des types de vers), la liberté prise parfois par rapport à la rime, l’absence de ponctuation et les effets d’équivocité syntaxique ainsi produits
(v. 14-15-16), l’audace de certains enjambements (v. 8-9) sont les signes, assez discrets ici, de la libération par rapport à une codification formelle stricte, libération qui caractérise la poésie du XXème siècle. ».
Question 4
On appréciera le bien-fondé de la réponse de l’élève. On pourrait attendre certains peintres impressionnistes ou symbolistes, mais aussi des musiciens comme Debussy, Fauré ...
Dans la comparaison, on rappellera les éléments liquides, la fluidité ...
Question 5
On appréciera le bien-fondé de la réponse de l’élève à partir de cette proposition :
« Si le thème de la fuite du temps, de la jeunesse et des amours est privilégié par les poètes d’époques diverses, il se double souvent d’une exhortation à jouir du moment présent (référence possible au Carpe diem antique). Ce n’est pas vraiment le cas chez Apollinaire, qui substitue