« Un monde sans livre serait-il une telle calamité? Ne pourrions-nous pas encore exprimer nos joies et nos découvertes par le simple usage de la parole. » Henry miller Autour de nous il y a les livres par centaines, par milliers. La foire du Livre vient d’ailleurs de se clôturer avec un nombre impressionnant de visiteurs, 75 milles cette année. Cela nous montre donc que le livre est bien encré dans notre société mais Henry Miller nous affirme que nous pouvons parfaitement nous en passer. Il nous fait même comprendre que cela pourrait nous être bénéfique. Selon lui, être humain n’a jamais nécessité de livre, on peut se complaire dans l’oral. En effet, pourquoi pas ? Comment sommes-nous arrivés à cette dépendance aux livres, par quel moyen pouvons nous nous en défaire ? Quels en seraient les bénéfices ? Par cette dissertation je vais essayer de trouver un équilibre entre ces deux méthodes. Je commencerai par le côté pratique et scientifique. Par exemple la transmission du savoir oralement aux tous petits a un impact bénéfique. En effet, en leur parlant, en leur lisant des histoires nous les aidons à élargir leur vocabulaire et à acquérir des compétences langagières (telles que l’écoute attentive et la compréhension). Cela leur permettra d’apprendre à communiquer de mieux en mieux. De plus, il a également été démontré que pour être un bon lecteur il faut beaucoup de travail et cela très tôt. Il est navrant de constater que les lecteurs, à partir de l'âge de 12 ans pour la plupart, n'augmentent plus leur efficacité de façon notable et n'atteignent jamais les capacités qu'ils seraient en mesure de développer. Et une fois passé cet âge ce n’est pas comme le sport, ils auront beau travailler et s’entraîner ils ne verront pas de réel changement s’opérer. Ils continueront d’avoir une lecture vague qui met en doute notre efficacité de mémorisation et de compréhension.
Mais les problèmes des livres ne se limitent pas à un aspect pratique ou scientifique, les