Ile d’Utopie
Situation géographique assez vague. Monde totalement symétrique. N’était pas entourée par la mer avant qu’Utopus ne fasse construire un isthme grâce au travail combiné des paysans et des soldats, faisant ainsi de la région une île. Ile en forme de croissant, des rochers et la nature en rendant l’accès très difficile (voire impossible) pour les étrangers. 54 villes identiques (« celui qui connaît une de leurs villes les connaît toutes »), dont Amaurote [traversée par l’Anydre, un fleuve] est la capitale, aucune ne cherche à étendre son territoire.

L’île s’appelait autrefois Abraxa, mais le roi Utopus la conquit et lui donna son nom, il amena la population à un sommet de civilisation et de culture et établit la démocratie et le communisme.

Les champs sont répartis également entre tous les fermiers. PAS DE PROPRIÉTAIRES en Utopie, tout est partagé. Roulement entre citadins et paysans (tout le monde doit nourrir tout le monde) tous les deux ans (ceux qui sont déjà restés un an apprennent aux nouveaux arrivés le métier).

Il n’y a pas de commerce en Utopie. Le dirigeant de la ville décide de combien il faut produire pour nourrir tout le monde, le surplus est donné. Quand des outils manquent, les fermiers en demandent à la ville et ils leur sont donnés sans aucune contrepartie. Quand approche le moment de la moisson, le nombre de citoyens nécessaire est envoyé à la campagne. Peu de chevaux élevés, beaucoup de bœufs.

Les maisons en Utopie ont trois étages et le toit plat fait de tuiles peu coûteuses qui protègent des intempéries et du feu. Elles changent de locataire tous les 10 ans par tirage au sort. Un concours du jardin le plus fleuri est organisé entre quartiers + une fête par mois = cela leur procure du plaisir.

Le système, produit par l’homme, est politiquement parfait, organisé par la raison et favorable au bonheur.

Conclusion de Louis et Etienne (ce n’est donc pas forcément juste) : Thomas More est en avance sur son temps (en