Ocytocine et attachement maternel.

Lors d'un accouchement naturel, le cerveau sécrète une énorme quantité d'ocytocine qui favorise ainsi un fort sentiment d'attachement entre la mère et son enfant. Si le bébé se développe dans un utérus artificiel, cette énorme quantité d'hormone de l'attachement ne sera pas libérée dans le corps de la femme et ceci pourrait influencer le lien entre l'enfant et sa mère. De plus, dans les semaines qui suivent l'accouchement, l'ocytocine continue d'être libérée pour favoriser ce lien mère-enfant. Le lien qui unit une mère à son enfant est très important puisque c'est ce lien qui, lorsque l'enfant va pleurer, va faire en sorte que la mère apportera tous les soins nécessaires au nouveau-né. J'ai bien peur qu'en créant des bébés dans un utérus artificiel cette quantité d'ocytocine devra être injectée artificiellement aux mères qui le désirent pour éviter le rejet de l'enfant.
De plus, si une femme n'est pas enceinte, elle ne pourra pas allaiter son enfant puisque les hormones prolactine et oestrogène ne seront pas suffisament libérées dans l'organisme pour permettre d'allaiter. Sans oublier le rôle de ces hormones, l'ocytocine sécrétée dans le corps de la femme durant les semaines qui suivent un accouchement joue aussi un rôle important lors de l'allaitement. La succion du nouveau-né sur les mamelons de la femme entraîne une libération d'ocytocine. Donc, chaque fois que la mère allaite son enfant, celui-ci améliore en retour le lien qui l'unit à sa mère par la libération de l'ocytocine. Pour ajouter à cela, durant les mois où les années que la mère va allaiter son enfant, l'ocytocine va continuer de se libérer pour garder la mère détendue et prète à affronter les défis apportés par la présence d'un bébé. Vu qu'une mère qui choisit de féconcer son bébé dans un utérus artificiel ne pourra pas allaiter, il manquera, dans son organisme, de l'ocytocine qui aide grandement à l'attachement entre une mère et son enfant.