Vandal
Ce film m’a tout d’abord plus car l’âge d’adolescent de Chérif fait qu’on se sent concernés par son histoire, qu’on se met à sa place et qu’on se demande, et si cela m’arrivait ? On peut notamment faire les comparatifs avec la petite amie, l’activité illégale, l’entrée dans le monde professionnel et bien d’autres aspects. En effet, le tag est un art à part entière, il permet de faire passer des idées à travers un simple dessin. Son caractère illégal le rend attrayant.
Ensuite, ce film était très humoristique notamment avec le changement de personnalité quelque peu hypocrite de Thomas. Mais derrière cet aspect du film se trouvait une toute autre chose, Chérif paraissait aux abords être un dur à cuire, quelqu’un qui n’a peur de rien comme lorsqu’il s’est battu. Mais il nous a ensuite, tout au long du film, dévoilé un aspect sincère et fragile de sa personnalité comme lorsqu’il est en couple avec Elodie et qu’il veut lui offrir un bijou.
J’ai aussi beaucoup aimé la fascination et le mépris pour la légende qu’est Vandal. Vandal s’identifie au héros du tag.
Le film prend une tournure tragique à partir du moment où Vandal meurt électrocuté. A part de là, on observe que Chérif a aussi pris un électro choc. Il décide de rendre hommage à Vandal en prenant sa place. Ainsi, Chérif devient lui-même une légende.